Besoin d’une dose de motivation en ce lundi matin ? Voici la petite pépite spirituelle d’un saint ou d’un grand témoin pour bien démarrer la semaine !
Il y a des moments dans la vie où nous sommes comme perdus intérieurement. Les repères qui nous tenaient et nous sécurisaient ont disparus, et l’avenir ressemble à un épais brouillard d’hiver. Cela peut-être lié à des circonstances de vie qui changent (un déménagement, un changement de travail, un enfant qui quitte la maison…), à des épreuves (une maladie, un deuil, un divorce, le chômage…) ou encore à une saison particulière de notre vie intérieure.
Dans ces situations, nos tentatives pour retrouver un sol ferme sur lequel nous appuyer semblent vaines. Nous sommes comme condamnés à naviguer à vue, sans horizon, sans espérance, sans direction. Le risque est de s’installer peu à peu dans une forme de désespérance.
Si ces phases de la vie sont déroutantes voire angoissantes, il est cependant rassurant de savoir qu’elles sont comme un passage obligé de notre vie intérieure. Elles sont en effet comme un appel à creuser plus profond nos raisons de vivre et nos raisons d’espérer.
En qui ou en quoi est-ce que je place mon espérance ? Qu’est-ce que je cherche vraiment ? Y a t-il quelques chimères ou idoles dans ma vie (argent, reconnaissance, pouvoir, plaisirs…) après lesquelles je cours vainement et en qui je place ma sécurité et ma recherche de bonheur ?
Si je traverse ces moments là avec le Seigneur, je lui permets de venir purifier mes fausses espérances. Il peut ôter une à une les béquilles de ma vie, qui m’ont peut-être permis de tenir debout un temps, mais qui restent des béquilles. Ainsi je peux choisir de m’établir plus profondément en Dieu et désirer le posséder lui-même, la source de tout bien et de toute paix véritables.
« La vertu d’espérance n’est pas celle qui s’attarde à ne rien désirer ou à ne rien demander de la terre, ni le prestige d’un nom, ni les richesses, ni les honneurs. Elle a établi son vol plus haut : elle attend la possession de Dieu Lui-même non à cause des mérites personnels de l’âme mais par la surabondance de mes mérites infinis. L’âme qui possède la sainte espérance, se réjouit non pour le propre bien qui en résultera pour elle éternellement ; elle dépasse son bien personnel, légitime, et permis, mais elle s’élève plus haut, elle ne s’arrête pas à sa propre gloire mais à la gloire que, par elle, Dieu Lui-même recevra. La vertu d’espérance surnaturelle et parfaite consiste à soupirer continuellement vers la possession du Bien-Aimé, non pour soi-même mais pour la gloire de Dieu, travaillant efficacement à se la procurer, choisissant et embrassant le chemin de la Croix. »
L’éclairage de Jésus à Conchita
Prière : Seigneur, je te confie tous ces moments où je me sens dans un épais brouillard. Aide-moi à les vivre avec toi, et à poser chaque fois un acte d’espérance.
« Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance
que Tu me donneras,
par les mérites de Jésus-Christ,
le ciel et les grâces pour le mériter,
parce que Tu es infiniment bon pour nous,
tout-puissant et fidèle dans Tes promesses. »
Épouse et mère de famille mexicaine, Conchita fut un grand écrivain mystique qui a consigné pendant plus de 40 ans les détails de sa vie spirituelle. Son témoignage nous montre que la vie mystique n’est pas réservée aux seuls religieux.
Du 9 au 15 décembre, retrouvez également Prier en toutes circonstances dans l’application mobile youPRAY :
- Je m’exerce à la gratitude
- Je suis agressif et violent
- Ma prière du soir
- J’ai tendance à me poser en victime
- Je suis en manque de silence
- Pèlerinage à Jérusalem
- Je manque de prudence
- Je n’ose pas m’approcher des personnes brisées