Besoin d’une dose de motivation en ce lundi matin ? Voici la petite pépite spirituelle d’un saint ou d’un grand témoin pour bien démarrer la semaine !
Ce qui surprend le plus Jésus dans l’Évangile, c’est notre manque de foi. La confiance absolue en son Père est une telle évidence pour lui qu’il semble surpris lorsque les personnes qu’il rencontre doutent de la providence de Dieu.
A de multiples reprises dans le sermon sur la montagne, Jésus exhorte ceux qui le suivent à faire une confiance totale à son Père : « Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : “Qu’allons-nous manger ?” ou bien : “Qu’allons-nous boire ?” ou encore : “Avec quoi nous habiller ? Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin. »
Cela a l’air tellement simple. On aimerait bien y croire, on aimerait bien en vivre. Mais est-ce seulement possible et raisonnable de vivre sans se faire du souci ? Nous ne vivons pas d’amour et d’eau fraîche, il faut bien payer les factures, le loyer, la nourriture, les écoles des enfants… Nos journées sont remplies de petites ou grandes contrariétés auxquelles il faut bien trouver des solutions. Et nous traversons parfois aussi de douloureuses épreuves qui peuvent être amenées à durer : maladies, divorces, périodes de chômage…
La réponse de Jésus n’est pas de supprimer nos difficultés d’un coup de baguette magique, mais de nous inviter à grandir dans un abandon toujours plus grand. Et pour cela, il nous faut nous entraîner en posant des petits actes d’abandon quotidiens. Le carme Wilfrid Stinissen nous donne une clé précieuse pour faire nos gammes et avancer dans la confiance.
Voici la première étape de l’abandon : accepter et accueillir pleinement la volonté de Dieu telle que les circonstances de la vie nous la manifestent.
On pourrait l’appeler la dimension passive de l’abandon, à condition de ne pas confondre passivité avec paresse ou relâchement. Quiconque essaye de dire avec Charles de Foucauld : « Quoi que vous vouliez faire de moi, je Vous remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout », sait que cela ne va pas de soi, mais suppose une décision active et consciente, une décision qui peut coûter du sang et des larmes.
Mais puisqu’il s’agit ici d’événements indépendants de notre volonté, sur lesquels nous n’avons aucune influence directe, nous ne pouvons dire que « Oui, Père ».
Wilfrid Stinissen
Prière : Les fruits de l’abandon sont la joie et la paix. Seigneur, apprends-moi à m’abandonner à toi dans toutes les circonstances de ma vie.
Exercice pratique : Face à un événement de ma journée ou de ma semaine qui me contrarie (et qui est indépendant de ma volonté), je remercierai le Seigneur pour le bien qu’il va tirer de cet événement. Je lui redirai ma confiance.
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